Effondrements

Urbanisme mortifère, habitat concentrationnaire et dégradé, arbres rabougris, habitants solitaires et accablés… En 1970, quelques mois de travail dans la banlieue parisienne m’ont inspiré deux créations. Pour les réaliser, j’ai puisé dans le stock de tissus affectifs légués par ma grand-mère.

Voici la première :

2039 … Oh non ! 1974, 178 x 140 cm, assemblage de chutes de courtepointes, collection particulière © Paulette Patout

Et voici la seconde :

Solo alto, 1975, restauré en 2020, 198 cm x 117 cm,  assemblage de chutes de courtepointes, collection particulière © Paulette Patout

Un jour un virus se propagea : nos certitudes vacillèrent et trois confinements se succédèrent. Trois apocalypses symboliques, avec  des effondrements et des torsions dans des horizons chargés, envahis par des hordes de Covid. Mais dans chacun d’eux un couple d’enfants amoureux et solidaires parvient à s’échapper, protégé par des étoiles. Ils vont vers un « ailleurs » qu’ils ne peuvent pas encore nommer.

Confinement 1, migrer à deux, 2020, 193 x 139 cm, assemblage de chutes textiles, collection particulière © Paulette Patout

Confinement 2, migrer à deux, 2020, 205 x 135 cm, assemblage de matières textiles, collection particulière © Paulette Patout

Confinement 3, migrer à deux, 2021,  205 x 135 cm, assemblage de matières textiles, collection particulière © Paulette Patout

Mariés motards, voyage de noces, 2022, 205 x 82 cm, assemblage de matières textiles, collection particulière © Paulette Patout